L’évolution et la gravité de l’APs varient d’une personne à l’autre et elles sont souvent difficiles à prévoir. La plupart des personnes développent l’APs après des années de psoriasis cutané. Cependant, les articulations peuvent être atteintes avant que le psoriasis cutané apparaisse et parfois, les symptômes articulaires et cutanés arrivent à peu près en même temps. De plus, les symptômes peuvent changer dans le temps (s’améliorer ou s’aggraver) et avoir une composante saisonnière (ils sont particulièrement graves pendant les mois les plus froids).
Étant donné que le psoriasis est le facteur de risque le plus important pour le développement de l’APs, il est important d’être attentif aux symptômes spécifiques qui peuvent influencer la progression vers l’APs, à savoir des plaques sur le cuir chevelu et des ongles atteints. Parmi les autres signes précoces, on retrouve les symptômes arthritiques, tels que de la raideur et de l’enflure aux articulations, en particulier aux doigts, aux orteils, aux chevilles et aux genoux. Après ces premiers symptômes, l’APs progressera graduellement, entraînant des « poussées » plus fréquentes qui peuvent affecter d’autres articulations du corps. En l’absence d’un diagnostic et d’un traitement précoces, les lésions inflammatoires associées à l’APs peuvent provoquer des symptômes qui diminuent la qualité de vie et qui affectent les activités quotidiennes, comme la fatigue, une mobilité réduite et la dépression.